• Partir et vivre, en anglais, ça se dit pareil .

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  • t

    (...)"Pas juste un crescendo dont les notes crêveront dès que l'on relèvera les doigts du clavier"(...)

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  • "lové(s) dans la marge,
    deux ombres qui se mêlent contre la présence abrupte des limites du monde. Leur monde, celui contre lequel on s'appluie comme à un parapet glacé pour regardé filer un fleuve que l'on ne pouvait que deviner avant de se mettre à vivre contre la rembarde.
    Le torse qui se penche en avant pour mieux voir filer le courant, au risque de basculer. Mais qui ne peut s'empêcher le frisson, les yeux happés par l'eau noire et moirée, vivante."

    T.


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  • Cette odeur. Put***. Choc. Choquée.
    Cette odeur. Cette odeur de train jaune.
    La poussière et les restes très, très lointains de tabac.
    L'odeur de la couleur des sièges.
    L'odeur des heures en hiver, passées derrière la buée des vitres sales.
    L'odeur de ces milliers de compagnies que je ne connaîtrais jamais.
    Cette odeur je ne peux la sentir qu'a cause du temps qui nous sépare, elle et moi.
    "je ne vis plus ici".
    Sa tape dans ma tête. Sa martèle. Ca se répète.
    Sans aller au-delà.
    Ca reste stérile et simpliste, une constatation sans suite, sans développement 
    " Je vis plus,j'habite plus ici".

    Y'a le thème d'UNKLE Dans le baladeur, et alors je me rend compte que j'suis plus ici,- j'suis plus elle- prendrais pas le train de 7h07 demain matin.
    raaahh ! Cette odeur !!! Ferme plusieurs fois les yeux.
    Elle me bouleverse presque.
    Comprend pas vraiment pourquoi. Impression soudaine de vivre ces quelques secondes PLEINEMENT.
    C'est le mot qui sonne juste.
    (...)

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  • C'est comme si des filets de lettres passaient entre mes doigts.
    Entre les interstices se glissent des lettres noires et bien formées.
    Mais je ne peux les sentir du bout des doigts, elles passent .Elles coulent.Elle filent.
    Paume vers le haut, doigts ecartés.
    Sans toucher le bout des doigts .Sans que je puisse apprécier les pleins et les plats de la pointe sensible.
    Elles passent juste entre les doigts.
    Comme le sable se perd quand on essaie d'en attraper.
    Du coup je reste vide.

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