• "(...)Now before the sun turns all my night to day
    Before the water falls
    Before the breezes blow all my cries away
    Is "Being with you"

    Autumn Moon
    Autumn Moon
    I'll follow you
    I'll follow you(...)"

                                                            Keziah Jones-Autumn Moon .



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  • Ici le telephone récupéré la-bas a gardé sa sonnerie, qui ne sonnait que dans l'appartement la-bas.
    La même sonnerie.La sonnerie qui en une seconde semble t'attraper la tête et la plonger dans un recipient rempli d'eau.
    Maintenue dans l'eau,on peut revoir l'appart. Le rouge et le noir,les coussins les meubles, le carrelage blanc cassé de la petite cuisine,...
    La moquette partout ailleurs qui absorbait les sons. Les rires.Le bruit de la télé qui debitait des emissions à la con. Encore pire qu'en France. Quoi que.
    Et puis le thé le soir.Les pieds nus sur le carrelage froid. Les tapis au sol. Qu'elle avait fait elle même. La sonnerie du telephone,...
    Les balcons de chaque coté, un sur la grande rue, le parking, la ville et ses ambulances qui passaient et repassaient toute la nuit.
    De l'autre une cour. Puis la pizzeria au fond a gauche, la rue des passages piétons.
    En refermant la porte toujours ce même silence des moquettes des tapis et des murs ou quelques tableaux sont echoués.
    On a recupéré le téléphone. Parait que sur le répondeur y'avait encore sa voix.Et la même sonnerie qui sonnait la bas sonne ici.
    Enfin la sonnerie ne retentit plus et on peut se degager, sortir la tête .

    On est en novembre.
    Je crois qu'elle aimait mettre ce manteau marron, a doublure grise.
    Peut-être qu'elle aimait les feuilles mortes qui jonchent le sol et novembre tiède.

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  • T.

    " arf. Toute cette distance que tu met entre nous ne m'évoque rien de plus qu'une tomate-mozzarella
    (parfois j'ai des pannes de métaphores)
    (là c'est est une) "

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  • -

    "     des fleurs à la sève vive, vraie ; aux tiges nouées, comme éprises.  "

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  • J'aurais voulu ne pas être une fille-

    C'est la plus jolie.La plus douce, celle du matin.La même qui revient.
    Le visage.Le matin.La pénombre...Non.
    Plus loin que ca
    .Like a sweet new skin
    . New skin.
    Celle que je préfère. Les bras vacants.
    Aurais voulu que règne l'ordre, au moins dans mes pensées, pas de ce sommeil envahissant comme du sable qui fait grincer les caresses comme il raye les objectifs de l'appareil photo.
    Avec un bruit glacé.     Comme des cheveux sec sur la peau.

    De l'ordre, rien qu'un peu la, pouvoir parler au lieu de faire rebondir contre les gencives,contre la boite crânienne des idées confuses trop rapides trop fâchées avec elles-même toutes grisâtres et en RVB - comme des flèches qui partiraient dans toutes les directions et stop.
    Je ne sais pas.
     
    Tu m'a volé.Si.
    Des nuits.Sages.Des nuits qui promettent un lendemain digne de ce nom.
    Le non espoir. Merde, j'étais presque fin prête. A ne plus croire.Juste à vivre.
    A vivre sans espoir parce que c'est la seule manière.

    Je sais plus et ça me ronge -ça me ronge comme du bain d'arrêt versé sur une plaie ouverte.
    Les plaies des doigts. Les doigts qui écrivent ici maitenant-les doigts, les mêmes, pourquoi je les mordais, pourquoi crois-tu que je les mordais.
    Tes doigts.
    Simple prise de conscience.S'assurer du réel.Du moins ce qu'il semble etre. S'assurer que ces mains-ci, avaient, écrit, tout.
    Le ça.
    Tout écrit. Par elles tout est passé.
    Du citron dans les gerçures des lèvres.
    Soubresauts animaux.Les sanglots humains.
    Reste deux tasses de café vides sur le bordel exterieur.Merde.

    T'as volé mes priorités.J'devais être mal pour autre choses.
    Je paye.Je paye tout ça. Je le savais.
    Je devais payer et j'ai accepter j'ai signé lu approuvé ris,

    j'ai ris et pleuré au bas du contrat imaginaire jamais énoncé.Oralement.

    Les priorités de ce qui embête, Qui tracasse.Haha. Les tracas, quotidien, la bouche en cul de poule.Des tracas. Rions.

    Eh merde.J'voudrais écrire en pensant a autre chose que le fait d'écrire.
    Si on écrit sur l'écriture c'est qu'on a rien a faire la.J'ai lu.Ca.
    Pas d'accord.
    Faire quelque chose de grand. Pas construit.Mais énorme.
    M'exprimer en énorme, et en petit caractère.
    Ce qui est énorme c'est tout ça, tout  ce qui c'est passé, c'est ENORME ce que je dois faire semblant d'oublier pour me ronger avec les autres, le temps les délais la production les odeurs les lumières les autres HELP /
    C'est juste énorme.
    J'aurais voulu savoir dire va t'en avant.J'aurais voulu dire que je te déteste certainement à un endroit bien précis et tout jaune acide de ma cervelle.
    Avant beaucoup.Avant. Te dire de t'en aller, s'il te plaît. Sans y croire.
    Et toujours la même histoire du peu de temps qu'il reste dont on pourrait profiter.
    Ne jamais savoir- osciller constamment
    entre le regret le non-regret l'envie du non-savoir l'envie de l'absence d'envie.
    Les idées pas claires.
    Ravaler les cris les vrais.Se foutre de les comprendre ou pas. Non.C'est faux.

    T'as volé plein de truc.
    Tu m'as beaucoup trop donné.
    Le feu d'artifice. Bouquet final;
    Juste se dire " bah, au point ou on en est..." .
    Et. Donc. Continuer .
    Se dire qu'au final c'est trop tard. Alors en redemander, plus. En sachant que plus y'en a plus c'est bientôt fini. Plus on aime, plus l'odeur de la fin se fait présente. 
    Comme une bougie qu'on souffle. Dans le noir. Sans fumée.Après.Ou?
    Essayer de se concentrer sur ce qu'il y a à faire tout de suite maintenant sans jamais  vraiment définir a quel niveau  accorder son attention, sa priorité;Les niveaux. T'a instauré des niveaux en plus. Des niveaux de préoccupation, de savoir.D'action.
    Des valeurs dans les gris.
     
    Le trait grotesque et puissant des cris ne s'écrit pas.
    Embrasse les larmes et fait pas semblant de ne pas savoir quelle stupide chose j'aurais pu sangloter,te sagloter, comme les filles.
    Les filles. Dans sangloter, y'a sang.
    J'vais m'empiffrer de travail jusqu'à te haïr tout à fait pour être sure de t'embrasser en connaissance de cause.
    Prend pas de notes.
    J'essais juste de transferer toute cette éspèce de boule gribouillée grouillante contradictoire au possible sur toi pour eviter de m'assassiner.

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