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Par Fang à Paris le 6 Août 2006 à 20:00La vie c'est comme une randonnée.
Ca peut être vraiment chouette. (mais).
Tout(e) seul(e), tu te fais vite chier.
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Par Fang à Paris le 30 Juillet 2006 à 20:14
Thom Yorke :
" OK Computer, c'est comme acheter un Polaroïd, monter dans un train à grande vitesse et prendre des tas de photos de ce qui passe, de ce qu'on voit." (...)
"Mon rôle est de transmettre ce que j'entends dans ma tête".
Standley Donwood:
"Avec KID A ,, tu as l'impression de telephoner à quelqu'un et de tomber sur le répondeur. Alors qu'avec AMNESIAC, c'est comme si tu réussissais a joindre la personne et a discuter avec elle."
Je crois que MORNING BELL version KID A , c'est du Joy Division mélangé à du radiohead et du sourire.
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Par Fang à Paris le 6 Juillet 2006 à 17:48
regarde moi pendant que je suis encore regardabe-
avant qu'on ait foutu un nom sur les choses-
avant que je ne sois deformée dedans dehors-
debordante de tares et de graisses-
regarde une fois encore, ou deux,
regarde moi
regarde ce visage
ces os et ces formes -
regarde moi encore avant qu'on ne m'enferme
que je ne m'enferme
avant que tu ne puisse plus rien voir
regarde moi avant que je sois bouillie.
avant que je ne sois plus que chaire flasque.
je ne penserais plus.
Avant que je ne sois plus.
regarde comme j'aurais été.
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Par Fang à Paris le 26 Juin 2006 à 12:26
Ca gronderait presque sourdement en dedans. Tout au fond.
Je pense au vert que j'aime, et dans ma tête ca sonne " vert H&M ", ca sonne étiquette.
Les bouts de papier qu'on pourrait s'accrocher dessus ...
Je suis une jeune fille en 2006.
J'ai des gros blancs, des vrais taches cramées à cause du contraste qu'on a pas su gerer,
des taches de lumière trop blanches tout autour,
dans et sur ce que je vois.
Des tares, froides et propres, en trois dimensions.
Je pose vraiment la question, quand je la pose.
Tout ces bruits de Radiohead.
Je me demande qui les entend pareil.
Si il est possible de rencontrer un être différent-compatible.
Est-il vraiment irréaliste de croire qu'un/des/" L' " être(s) existe(nt), avec qui établir des connexions,
les plus subtiles qui puissent être, des liens tissés d'une complicité dure, amère et douce,
un enchevêtrement de l'un(e) dans l'autre, une relation stable pas son instabilité même?
Et si ça l'est ( irréaliste et donc inutile ), comment et pourquoi s'en detourner ? Comment s'en convaincre ?
Croire en quelque chose qui passe par puis en deça des mots.
Je ne crois pas au passé recouvert d'une grossière couche de présent.
Je crois en la sincérité. Et en tout ce qui sincérement tente de s'approcher de la vérité.
Je ne crois pas aux échos qui viennent d'un premier son qui doute.
Je crois aux élans réfléchis et surs.
Au non-hésité.
Je ne suis pas désepérée.
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Par Fang à Paris le 9 Juin 2006 à 16:05
un frere parfait(ement absent)
a coté
ca fait tache
a coté des cicatrices et des sourires trop fous
et de toutes les maladies que l'on s'invente
sorti de la bouche des adultes
c'est forcement vrai
les enfants ont tous torts
et le règne paternel coupe a la hache toute tentative d'échappée
l'échappée moche, l'echapé ratée
l'échappée bousillée de ce monde de normaux
le règne parental en guise de vitre quadruple épaisseur entre
toi et le monde
on m'aurait peter les doigts j’aurais répéter les textes dans ma tête pour m'en souvenir toujours
on ma juste niquer les neurones
ecraser les prémices de maladie au lieu de les extirper
enfoncer son pouce dans les trous a peine formé du cerveau
comme recouvrir d'une bâche de mots deguelasse les germes pourris
mettre la poussière en dessous du tapis
je voudrais vomir .
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