• De cette nuit, je me rapelle ce matin,
    C'était dans un silence presque parfait
    Que je reprend ce matin au milieu d'un Taraf Tzigane


    " La frontière (in?)tangible, indicible,
    celle qui sépare à sens unique . "

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  • Y'avait un petit chemin de gravier,
    fallait passer par le plateau, le plateau en bitume.
    Des pissenlits de travers dans les coins, qui poussaient.
    Entre les murs de briques effondrés et la peinture effacée des marques d'un terrain de basket.

    On marchait avec lourd sur le dos;
    et puis

    J'suis partie.


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  • des tartines au beurre
    et des morsures de chat
       .

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  • Il y a trois fenêtre ouvertes.
    Un bon bol de periph le matin, ca ne fait pas de mal.
    la quete de la pharmacie.

    Je m'en vais retrouver le doux pays des hurlements.
    Y faire des gateaux car ici je n'ai pas de four.
    Me rouler a terre avec les chats,

    Et me mordre les doigts en mangeant.

    Comme si cela n'avait pas d'impacts.
    Je croyais vraiment être égoïste, et l'accepter.
    je decouvre ce matin, qu'il

    Y'a beaucoup plus egoïste que moi.
    Et la seule chose que j'aurais envie de faire, c'est pas sourire
    et puis profiter parce que qu'on connait pas la prochaine fois
    et oublier tout le reste d'un coup pour juste en jouir(e)
    mais plutot quelque chose comme,
    Lui peter le gueule.
    Comme les gosses a la récré.
    Les enfants, c'est violent.


    I changed my mind.
    If he comes here,
    I'll hit him really bad.
    C'est le pire des moi-je et moi-je-m'en-rend-pas-compte en plus
    que j'ai rencontré.
    Et a partir de maintenant y'a plus de deuxieme personne du singulier.
    Il est mort, et il voudrait me faire croire que c'est facile.

    Mais quel gros con.

    (sur ce, bonjour ).


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  • Le manque des morts m'épuise.
    Cette conception erronée de la réalité aussi.
    A l'école primaire on nous donnait une orange et une coquille a la St Nicolas.
    J'aimais pas ca. Les oranges, c'est casse gueule a manger. Et c'est pas super bon.
    J'ai pas coupé mes ongles pour éplucher.
    Longtemps, j'ai éplucher. Tout le blanc au-dessus de la pulpe. Chaque parcelle. Les unes, après les autres...
    Y'a des bruits de souris dans le couloir, mais je sais bien que tout ca c'est juste rien.
    Quand j'ai ouvert la bouche, la mâchoire a craquer, fort.
    J'ai tout mangé. Doucement.
    Je voulais pas, mais je voulais pas tomber, non plus. Alors j'me suis dit soyons vivante.
    Je (JE) mange des fruits comme j'embrasserais des lèvres.
    Je crois que c'est bien que techniquement j'ai pas réussi a envoyer le message.
    Ca me rend plus passive, plus passive pour que tout se mette en route.
    Je vais oublier. Comme le sable que j'ai pas envoyé qui coule entre les doigts ouverts.Ca va s'effacer, et je suis prête, maintenant. A être passive,à laisser tout ça se rayer puis se chiffonner et disparaître tout a fait, au bout du compte.
    Je compte pas essayer d'arrêter la machine quand elle commencera son travail.
    Je laisserais les rouages s'enclencher les un dans les autres, jusqu'a ce que toute cette histoire disparaisse.
    J'arrête la les mercis.
    At least, I do try.

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