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  • Penses- beaucoup- pense en cotonneux dans les couloir blancs faussement aseptisés- toujours ce thème d'UNKLE qui traîne pas loin et qui donne des envies de faire des pas énormes.Comme des coups de poings dans la poitrine.

    Boys don't cry.Une fois rentrée.
    Pense à cause de.
    Des travaux à faire pour d'autres des travaux à faire pour soi des travaux à faire sur soi aussi. Beaucoup de temps devant ces feuilles blanches qui s'excusent presque d'exister.

    A cause de.

    Des nuits d'ou tout se mélange, ou presque, des nuits qui annoncent des regards moqueurs-gentils le lendemain matin, quand on ouvre les yeux sans se souvenir depuis combien de temps on les a fermés... Des sourires qui disent oui oui on t'a vu pioncer.

    Des biscuits en noir et blanc pas vraiment bons pas vraiment écoeurants ou je cherche encore ce qui a bien pu se passer.

    Une couche de blanc trop blanc entre deux biscuits noirs trop noirs.

    D'ou les evidences se font aiguës.
    D'ou les cerveaux se confondent et s'embrouillent.
    Se mettre dans un état de fatigue avancé.

    Je suis l'amante .


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  • Passage piéton.

    Un type probablement pas tres sobre ne bouge pas du milieu de la route devant le capot d'un voiture au conducteur impatient. Le feu est vert.Il klaxonne. Beaucoup.
    Le type se decide enfin, se deplace vers la droite quand la voiture stoppée au même niveau que l'autre demarre.
    Elle le percute,  pas vraiment violemment mais assez pour le faire tomber.
    Je le vois tourner puis, une fois la voiture passée, je le vois a terre.

    Il se relève.Immédiatement.La voiture qui la deliberement percutée ne semble même pas avoir freiné pour s'assurer qu'il n'était pas bléssé.

    Le clip de
    " rabbit in your headlights" (Dj Shadow-Tom York ) semble s'etre fondu dans la réalité.Ou l'inverse (? ) .

    Meme sans ecouteur j'en entend la mélodie au dessus des toits et des têtes.Le type passe a coté de moi d'un air pas rassurant.

    J'me demande ce que j'ai foutu cette nuit.
    Si on regarde la chose objectivement je dors souvent 5 heures pour trois jours.


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  • y.


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  • Cette odeur. Put***. Choc. Choquée.
    Cette odeur. Cette odeur de train jaune.
    La poussière et les restes très, très lointains de tabac.
    L'odeur de la couleur des sièges.
    L'odeur des heures en hiver, passées derrière la buée des vitres sales.
    L'odeur de ces milliers de compagnies que je ne connaîtrais jamais.
    Cette odeur je ne peux la sentir qu'a cause du temps qui nous sépare, elle et moi.
    "je ne vis plus ici".
    Sa tape dans ma tête. Sa martèle. Ca se répète.
    Sans aller au-delà.
    Ca reste stérile et simpliste, une constatation sans suite, sans développement 
    " Je vis plus,j'habite plus ici".

    Y'a le thème d'UNKLE Dans le baladeur, et alors je me rend compte que j'suis plus ici,- j'suis plus elle- prendrais pas le train de 7h07 demain matin.
    raaahh ! Cette odeur !!! Ferme plusieurs fois les yeux.
    Elle me bouleverse presque.
    Comprend pas vraiment pourquoi. Impression soudaine de vivre ces quelques secondes PLEINEMENT.
    C'est le mot qui sonne juste.
    (...)

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