• Un taille-crayon pour se tailler les yeux, pour voir plus fin, plus aigue plus juste.
    Un taille crayon en fer traine, j'ai aucune idée de la provenance de tous ces objets.

    J'ouvre les yeux, des heures avant que mon reveil ne m'assassine les tempes.
    Il fait beau...un soleil d'hiver qui ne chauffe qu'a travers la vitre.
    Il fait beau, vraiment. Toujours ces feuilles qui frottent le ciel. Une image en seuil les yeux mi-clos.

    Trouver des acrostiches.
    Et marcher.

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  • J'aime bien la manière dont son pull tombe sur ses épaules.
    C'est tout.
    Il est tout maigre.J'aime bien la presence de sa cage thoracique. J'aimerais bien pouvoir.
    J'aime pas la tournure que prennent "m"es phrases.

    Je lui dirait pas.
    Il est pas vraiment mignon.
    Elle, elle est belle.En vrai. J'ai vu sur des photos qu'elle
    avait une éspèce de vie etrange dans les yeux, dans ses gestes.
    Et j'ai verifié aujourd'hui, c'est vrai.
    C'était vrai.
    Qu'elle est jolie.

    Lui c'est étrange.
    J'aime bien juste ses pulls sur lui.Le tissus mou et epais.
    Des sweets.
    J'voudrais sauter sur son dos en riant a pleine gorge.
    Au lieu de ca je regarde par en dessous de la ligne d'horizon et on me parle.

    J'aimerais des valeures sures, comme des etoiles fluorescentes qu'on accroche et qui ne tombent pas du mur.
    Elle est jolie mais c'est de ma faute, tu vois.

    Et lui je sais pas ce qu'il croit.
    Je dois m'en foutre un peu, au fond.
    J'voudrais juste me lancer contre lui comme les enfants le font.
    Rire et me battre pour du faux.He seems so fragile that i won't do it.For sure.
    Et puis aussi parce que non.

    Poivrons m'attendent.
    Il fait noir et calme. Des voitures passent sur le peripheriques et personne n'a idée de ma présence ici.
    La face aussi vide d'expression qu'un platre.
    L'autre je le deteste. Mais gentillement.
    Tous les sentiments dans le demi-mesure, les choses calculées, de ce qui est convenable et permis,pas d'extreme, pas jusqu'au bout, pas jusqu'au fond.
    Les demi-teintes, exactement. Les pastels.
    Les jolies choses. Prévues. Assumées. Choisi(es) et assumé(es).

    J'ai envie d'hurler.Mais c'est encore trop loin a l'interieur.

    J'ai envie d'hurler.

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  • Je sors.
    Je sais qu'il fait froid, environ 0°C, alors j'enleve ma veste.
    Ainsi l'air froid s'infiltre entre les larges mailles de mon pull bleu.

    Je sens peu à peu la peau de mes levres se durcir, puis se craqueler.
    Evidemment. A force de les arracher .
    Au moins comme ça, je suis sûre que personne ne m'embrassera.

    L'eau dans le caniveau emprisonne les feuilles.
    A present, il fait vraiment très froid.
    Je me dis qu'il faut juste souffler jusqu'a l'entrée de la station.
    Le tissus de mon pantalon se durçi aussi avec le froid.
    Ma cuisse flotte dedans et a chaque contact j'ai un peu plus froid.

    Stop.



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  • Ca me manque pas.

    J'dessine tellement que je dessine plus. Ca me degoute. Ca me repugne.
    J'ecris la-bas plutot qu'ici.
    J'essais de lire entre les coups de coude des gens préssés du metro.
    Ils le sont moins que moi. Juste de la mauvaise manière.
    Qui ca ?

    Des grandes feuilles de papier partout sur le sol.
    Ca me manque pas. J'essaie de lire, et j'voudrais regarder des films.
    Savoir comment ca fait aussi.



    Dans ma tête toujours le même morceau en mode repeat qui se cogne partout dedans.
    Comme une photo dont on augmente le contraste jusqu'à ce qu'il n'en reste que des masses sombres et des masse claires sans demi-teintes sans valeurs intermediaires.
    C'est comme une mauvaise perspective cette histoire.
    Sur de petites feuilles d'un carnet defoncé se gribouillent des mots en noirs.

    Aucune envie de soigner la valeur du trait. Aucune envie d'être lisse et jolie a lire.
    Juste au trait, un dessin au trait, balancer comme ca vient les mots sur le clavier, juste ne pas chercher les bonnes formulations, les espaces les virgules, l'equilibre des masses.
    Pas de mise en page.
    Juste l'incapacité de bouger ses doigts.
    J'vais pas le repeter mille fois.

    WHAT CAN I DO.
    Ca sonne comme une chanson. Ca sonne faux.
    Ca tourne ca tourne.
    Comme un cd qui saute et que personne ne va enlever.
    Une sonnerie de telephone qui ne s'arrete pas.

    help.




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  • Il faut la relever pour descendre et monter les escaliers du metro, elle est trop longue.
    Alors dans la main se froisse une poignée de tissus.
    Lorsque je la lâche, le chaud de la main est passée dans le tissu et couvre une partie de ma cuisse.

    Il pleut.
    Des piments et un livre à coté des gouaches.

    Je rentre.

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