• (y)


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  • J'connais uniquement le nom que porte les jours a cause de ma tablette de pilules.
    Triste constatation.
    Ghosts in the sky, between the lines, under the sun, the sun is going to sleep - without me.
    Les arbres frêles, ployant sous le souffle du vent, ne ressemblent qu'à des arbres.
    Radiohead ne sonne que comme Radiohead. Rien de plus profond.
    Pas assez de stable dans l'air pour appuyer sur la détente. Le Tac-Clac de l'appareil photo, le boîtier noir, lourd et poussiéreux.
    Il reste sagement posé dans un coin de la pièce...Et rien de plus profond.
    Rien au-dessus de ça. Pas d'image pas d'idée pas de sourire soudain, brusque infantile, spontané éphémère et un peu absurde.
     
    J'me dit que la seule chose dont on pourrait être fièr(e) c'est de s'être dit un jour en attendant que le flot des voitures cesse sur le passage piéton " quand est-ce qu'on est libre ?" et de ne plus avoir a se le redemander plus tard. Jamais. Parce qu'on se serait liberé(e). Tout(e) seul(e). De tout. Des attaches invisibles mais visqueuse, qui s'agrippent à nos chevilles dans le métro, à nos poignets nus et osseux, s'auto-debarasser de ces foutaises, de ce haut-le-coeur lorsqu'on s'apprête a aborder un inconnu et qui reste dedans, comme une envie de vomir son mépris pour soi-même, parce qu'on a gardé la bouche close.
    Quand-est-ce qu'on est libre ?
     
     

     

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    "T'as les omoplates saillantes...
    Comme celles des chats ..."


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